Chaque année depuis 2003, le Président de la République de Bulgarie décerne le prix John-Atanasoff à de jeunes Bulgares de renommée internationale pour leurs recherches dans le domaine de l’informatique.
Parmi les lauréats figurent des chercheurs, des responsables de centres de recherche, d’instituts et d’entreprises multinationales.
Du nom de l’éminent scientifique d’origine bulgare qui a créé le premier ordinateur électronique numérique – ABC –, cette distinction est attribuée par un jury composé de scientifiques et de professionnels de premier plan dans le domaine de l’informatique.
Le concours pour le logo.
Jusqu’en 2013, le Président décernait le prix sous la forme d’une statuette en marbre à l’effigie de John Atanasoff ainsi qu’un diplôme. Le prix ne possédait aucune identité spécifique pour sa communication interne et externe.
Le Président souhaitait donner une nouvelle image plus valorisante et contemporaine à ce prix prestigieux, en mettant en avant la créativité des chercheurs dans les domaines de l’informatique et des technologies de la communication.
En 2014, l’Administration du Président de la République de Bulgarie a lancé un concours pour l’identité visuelle du prix. Soixante-sept designers graphiques et studios ont participé à ce concours et six projets ont été retenus pour une consultation.
Notre proposition
Tout travail de recherche s’inscrit dans le contexte de l’inconnu.
Toutefois, chaque activité qui consiste, dans son domaine, à approfondir le champ des connaissances et de leurs applications peut profiter d’un savoir déjà acquis.
La conception d’un logo ne déroge pas à cette règle, s’appuyant sur un environnement historique et social particulier afin de développer son message.
Dans le cas du logo du prix John-Atanasoff, la demande spécifiait de promouvoir la recherche scientifique, en mettant à l’honneur la créativité des chercheurs dans les domaines de l’informatique et des technologies de la communication.
Nous avons souhaité un logo aux formes affirmées, narratif, se dispensant d’une forme analogique (telle une carte-mère par exemple) ou encore d’un portrait.
Conçu tel une énigme, le logo se décline sous une forme combinatoire.
La réflexion a été menée autour du système de numération binaire, utilisé par le langage de programmation électronique.
Ce système de codage basé sur les chiffres 0 et 1 constitue donc l’élément structurant de ce logo, se rapportant à l’essence même de l’activité des lauréats du concours. D’apparence pourtant banale, il porte en lui un potentiel immense, de par la multitude des combinaisons possibles, et ouvre ainsi au graphiste un vaste champ d’interprétations.
Conçu tel une énigme, le logo se décline sous une forme combinatoire, intégrant le nom de John Atanasoff dans un schéma modulaire que le verrou et la clef invitent à décrypter.
Les formes « mécaniques » de la police de caractère Univers, créée dans le contexte des années cinquante, participent pleinement au ton du message. Et l’accord des couleurs concourt à la cohérence, en invitant à une lecture globale de cet ensemble parsemé d’indices à déchiffrer.
Conçu tel une énigme, le logo se décline sous une forme combinatoire, intégrant le nom de John Atanasoff dans un schéma modulaire que le verrou et la clef invitent à décrypter.
Les formes « mécaniques » de la police de caractère Univers, créée dans le contexte des années cinquante, participent pleinement au ton du message. Et l’accord des couleurs concourt à la cohérence, en invitant à une lecture globale de cet ensemble parsemé d’indices à déchiffrer.
Le défi « latin-cyrilique »
